19 janvier 2007

J'ai rencontré Moebius...

Le Hasard n'existe pas, comme j'aime à répéter.
Ce matin, vendredi 19 janvier 2007, en cherchant un "truc" sur le web, je tombe par "hasard" sur l'adresse d'une boutique Stardom ou Moebius s'expose… tiens ?
Un peu avant 17 h, je me décide à prendre l'air, après avoir passé trois jours à me moucher et à chercher des idées d'illustrations pour un site de faire-part, auquel je collabore (j'en parlerai un jour).
Et c'est "naturellement" que je me fixe la destination de la rue Falguière qui se trouve à moins d'un kilomètre à pieds.
En effet, je trouve au 27 une petite boutique avec des cadres Moebius aux murs, j'entre, il n'y a personne d'autre que la jeune femme qui s'occupe des lieux et moi, je colle mon nez sur une oeuvre originale qui s'offre à mon regard avide, en essayant de percer le mystère de sa facture. Quand soudain… Je vois leur créateur "himself" qui sort de derrière le rideau, qui sépare la petite galerie d'un pièce secrète ou d'une autre dimension (l'arrière boutique c'est moins magique) d'une pièce secrète donc, Moebius entre dans mon espace vital tout de clair vêtu, s'assied à cinquante centimètres de moi et me dit un "Bonjour !" avec un sourire "sincère" …je réponds par un : Bonjour "Maître" qui le fait rire et le gêne un peu, je me corrige en lui proposant "Bonjour, Mr le dessinateur !", je me dis stop ! du respect, que diable ! celui dont tu recopiais les dessins en admirant sa technique, celui qui a travaillé sur Alien, Abyss, Willow… et qui connait Jodo, est à moins d'un mètre de toi, misérable crapaud !
Pendant qu'il passe un coup de fil sur son mobile (il n'a pas peur des "Gammahertz"). Mon cerveau me lance : "Achète quelque chose et demande lui une dédicace avant qu'il ne se taille, imbécile !" il n'y a pas de prix devant le cadre que je regarde, et mon banquier me "gâcherait" cet achat d'impulsion, une BD (dont j'ai maintes fois repoussé l'achat à sa sortie) me lance un message télépathique ; "Par ici !" vite je la saisie (aprés avoir fait mine de la feuilleter le plus calmement possible) et je retourne vers un tableau, Quand il me dit (Moebius) "Là, c'est le coin des aquarelles !" Je sais qu'il s'adresse à moi car la galeriste est partie derrière le mystérieux rideau et qu'il n'y a plus que nous deux dans la pièce et je reconnais sa voix pour l'avoir souvent entendu sur les ondes radiophoniques ou à la télé.
Je me retourne et …

À suivre…


Résumé de l'épisode précédent :
Pat Rik est tout seul dans la galerie Stardom, avec Moebius et ce dernier daigne lui adresser la parole …

Aprés, il faudrait vingt pages, je vais essayer de faire court et ce n'est pas mon fort.
Pendant une demi-heure (je dis ça au pif, car le temps, qui est relatif, était suspendu comme dans les rêves), Moebius répondit avec simplicité à mes questions, en m'expliquant les techniques qu'il employait, ici : "acryliques en plusieurs couches, avec fond aéro etc…" dans une ambiance détendue et sympathique et sans que personne ne nous interrompe, un véritable rêve éveillé.
Il reste la dédicace, qu'il réalisa sous mes yeux, pendant notre bavardage, pour me prouver que tout s'est réellement bien produit.
Il s'est dessiné avec un nez de clown, sûrement pour conjurer le "Maître" de mon salut.

Pour conclure, avant cela, je ne m'étais jamais posé la question, comme on peut lire ici ou là sur le net : "il doit être vaniteux, mégalo…" ce qui doit-être certainement la projection des egos des gens qui "tapent sur leur clavier" ce genre de conneries. J'ai passé un excellent moment avec un être "humain" qui effectivement, pourrait se la péter au vu de son parcours et de tout ce qu'il représente, s'il n'était un véritable Artiste intelligent et totalement imprégné par son art. Ce qui ne laisse nulle place, à un semblant de frime, une attitude dont beaucoup pourraient s'inspirer.
Bref : "Vive Jean Giraud/Moebius !"

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