02 octobre 2024

Les Aventures de Roger Fringant, par Lob.

Salut les Zamis!
Tout le monde se souvient de Roger Fringant ! Non !?… Bon!…
Alors Roger Fringant a fait son apparition en 1976 dans Métal Hurlant, du numéro 6 ( mars 1976) au numéro 45 (octobre 1979), sous la plume de Jacques Lob, qui est plus connu en tant que scénariste que dessinateur. Pour preuve si on vous dit : "L'homme au landau", "Batmax" (en tant que dessinateur) ?! Quelques-uns remuent timidement la tête, mais si on dit "Superdupont" (avec Alexis), "Loane Sloane" (avec Druillet), "Submerman" et "Blanche Épiphanie" (avec Pichard), et "Le Transperceneige" (avec Rochette)…
Aujourd'hui on va regarder les premières planches d'une de ses créations, scénarisée et dessinée par lui, mettant en scène le globe-trotter Roger Fringant, le Professeur Bernard, sa fille Marinette, Mécanidas et Robidas les robots et… la «Main Jaune» !
Mais pour une présentation plus éloquente de cette "œuvre" je vous laisse le soin de lire la préface de Jean-Michel Nicollet écrite pour l'album paru en 1981.

La préface de Nicollet:
Place à l'Aventure et l'Anticipation Scientifique avec les vingt-deux premières planches des quatre-vingt-une qui constituent :
Les Aventures de Roger Fringant, en 1976, Futuropolis 1981:

Pour lire la suite, si vous n'avez pas l'album ou les numéros de Métal Hurlant de l'époque, il faut suggérer aux Humanoïdes Associés, de rééditer cet "ovni", au lieu de nous noyer avec une énième édition de Arzach (même si ; "collector avec vernis sélectif brillant"). Et tant qu'on y est, pourquoi ne pas aussi rééditer les rares albums de Jean-Michel Nicollet ?!… (dit le smiley utopiste)

La couverture de l'album Les Aventures de Roger Fringant, Futuropolis 1981, d'où sont tirées, via mon scan, les "Zimages" de ce billet:

Avant de se quitter, la couverture et la quatrième de couverture du numéro cinq des "Aventuriers du ciel" de René Marcel de Nizerolles (pseudo de Marcel Priollet), qui fait partie des inspirations de Lob …
"Les Aventuriers du ciel" avec pour héros…Tintin, le petit parisien.

La seule illustration présente dans ce petit fascicule de 32 pages, signée Raymond Houy (à qui l'on doit aussi les couvertures).

 
 
Merci d'être passé et à la prochaine !
 
 
 


rf


9 commentaires:

  1. Voilà une série que je crois n'avoir jamais vraiment lue et pourtant elle avait toute sa place dans Métal.
    Je me demande si elle méritait vraiment un album, car pour moi elle occupait une fonction "clin d'œil" dans les pages du magazine , comme beaucoup de petits apartés graphiques qui agrémentaient le mag. Je ne sais pas de quelle manière Lob construisait ce récit, mais il est indéniable qu'il le mène avec une ingénuité admirable, jusqu'à son impossible fin digne de Barjavel (ton billet m'y a entrainé car je n'en avais aucun souvenir).
    "Les aventures de Roger Fringant" se terminent donc opportunément à l'époque où selon moi Métal a déjà perdu son "âme" d'origine. Il était donc temps de mettre un terme à cette histoire "nostalgique".
    Reste une question annexe : c'est qui ce garçon sur la couv de l'album ? j'y vois un peu le pendant de la couverture n° 7 de Métal, due à Robial ; serait-ce une signature sibylline de celui-ci ? En tous cas je ne vois pas de rapport direct avec Roger.

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    1. La fin "Bargaveliene" ;-) en boucle temporelle, est une bonne idée pour "terminer" ce pastiche des débuts des romans d'anticipation. On peut juste reprocher à l'album, de trop appuyer cette boucle en intégrant, au début, les cinq dernières pages de l'histoire avant la planche 1 et de faire de même pour la fin, comme si on n'avait pas compris.
      Pour ta question annexe, le garçon de la couv est bien le même que celle du Métal n° 7. Et il est indubitablement le portrait de Roger Fringant. Car dans les dernières pages il sert de modèle à Lob pour dessiner Roger. Pour vérif, j'ai placé un lien "rf" tout en bas du billet, sous "Merci d'être passé…" en cliquant dessus tu verras ces deux cases de la "dernière" planche (avant la boucle). Et on voit que Lob a redessiné la photo de la couv. Reste à savoir d'où provient cette photo, que Robial a aussi utilisé pour les deux couvertures? Bigre ! Une nouvelle enquête?!.

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  2. J’avoue que je survolais ces planches dans Métal. C’est vraiment du clin d’œil pour initiés et il n’y a pas de charme graphique. Peut-être que l’original m’aurait plus plu.

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    1. Je trouve que le charme graphique est dans le fait que ce soit mal dessiné ;-) avec des dessins mal foutus comme on en trouve dans des vieux comics.
      Je ne me lasse pas du ton suranné et décalé, comme: "…L'infâme Li-Pang, sous prétexte de détacher la jeune fille, se livre sur elle a des gestes inconvenants !" ou "…je ne vous aurais jamais reconnu sous cet habile déguisement!" Ce Roger Fringant aurait sa place dans les pages du"Captivant" de Chaland et Cornillon.

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    2. Ben l’inspiration directe, c’est quand même Brick Bradford qui est vachti mieux dessiné. Et dans Captivant aussi, ça aurait été mieux dessiné - et surtout, la blague aurait été plus courte.

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    3. :-) C'est pas si long…il n'y a que 80 planches…

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    4. Dans Métal ça ne faisait que 2 pages !
      Ça apportait un esprit vintage à la Buck Rogers (plus maladroit que Brick Bradford), et résolument proto SF (tout en étant annonciatrice d'un genre parodique "branché crade débile" tel que va le pratiquer Pierre La Police, et d'autres du même tonneau, j'ose pas ajouter Glen Baxter mais il y a un peu de cet esprit).
      Je trouve que sa présence bien particulière dans le mag faisait partie du charme du Métal des débuts. D'ailleurs, Mandryka y avait fait "Jules L'Éclair" juste avant, et Serge Clerc et Chaland creuseront dans ce sillon de la SF parodique et de la rétro nostalgie. Il y avait aussi ça chez Dionnet, un amour des précurseurs, et ce côté "mémoire", un savant mélange entre érudition et exploration.

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    5. Ah, je comprends tout ça…mais ça m’ennuyait. Ces deux planches semblaient durer dix pages.

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    6. Je ne les lisais pas non plus, mais c'est probablement à cause du dessin qui ne me parlait pas plus que ça. Je crois que son "homme au landau" ne m'incitait pas plus à le lire dans l'Echo, bien que le sujet en soit sans doute plus puissant.

      Ah, le dessin, le dessin ! ...

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