J'étais bien parti pour ne rien publier en ce mois de mars de l'an de grâce 2023, mais, versatilité quand tu nous tiens, voici un billet sur Albert Robida.
Les deux qui suivent vont me dire qu'on l'a déjà vu sur ce blog avec ses illustrations pour Aladin.
D'accord, mais ça serait réducteur de ne le voir que comme un simple illustrateur, il faut aussi ajouter; caricaturiste, journaliste, romancier, aquafortiste, lithographe.
On pourrait dire, sommairement, que son amour pour la ville de Paris le fait adhérer en 1885 à La Société des Amis des Monuments parisiens et publier des ouvrages illustrés par ses soins. En 1896, il a participé au concours de projets pour l'Exposition Universelle, prévue pour 1900 et à réalisé "Le vieux Paris". En 1870 il s'était engagé comme correspondant de guerre. Il a fondé la revue satirique hebdomadaire La Caricature. Il a écrit et illustré des romans d'anticipations: Le Vingtième Siècle (1883), La Vie Electrique (1892), La Guerre au XXe siècle (1892). …
Mais bon, comme d'habitude vous trouverez sa bio et plus, dans les liens en bas.
Les deux qui suivent vont me dire qu'on l'a déjà vu sur ce blog avec ses illustrations pour Aladin.
D'accord, mais ça serait réducteur de ne le voir que comme un simple illustrateur, il faut aussi ajouter; caricaturiste, journaliste, romancier, aquafortiste, lithographe.
On pourrait dire, sommairement, que son amour pour la ville de Paris le fait adhérer en 1885 à La Société des Amis des Monuments parisiens et publier des ouvrages illustrés par ses soins. En 1896, il a participé au concours de projets pour l'Exposition Universelle, prévue pour 1900 et à réalisé "Le vieux Paris". En 1870 il s'était engagé comme correspondant de guerre. Il a fondé la revue satirique hebdomadaire La Caricature. Il a écrit et illustré des romans d'anticipations: Le Vingtième Siècle (1883), La Vie Electrique (1892), La Guerre au XXe siècle (1892). …
Mais bon, comme d'habitude vous trouverez sa bio et plus, dans les liens en bas.
Maintenant, les dessins!
Portrait-charge d'Albert Robida dessiné par Uzès (Achille Lemot).
"François 1er faisant travailler aux remparts de Paris", François 1er, le roi chevalier, de Georges G. Toudouze, 1909.
Le Connétable de Clisson rapporté à son Hôtel après une tentative d'assassinat, en 1392. Gravure pour Le Cœur de Paris. Splendeurs et Souvenirs, 1896.
Gargantua devant Paris, Les Œuvres de Rabelais, 1885.
Robida dédicaçait ses ouvrages, qu'il offrait à ses amis ou des personnalités, en réalisant des aquarelles sur la page du faux-titre du livre.
En chaise à porteur.
La Tournelle et la Porte Saint-Bernard au XVI è siècle, (dessous) Pont emporté par la débâcle de la Seine en 1616. Pour Le Cœur de Paris et Paris à travers l'histoire, 1896.
Le triomphe de l'industrie. Dessin aquarellé.
Les Ancêtres, lithographie éditée par la Société de l'Europe anti-prussienne, Paris, 1870.
Le Temple protestant, rue Saint-Antoine, (dessous) Boulevard Beaumarchais, rue de la Bastille. Dessins de l'Album du Siège et de la Commune, Paris, 1871.
Autoportrait d'Albert Robida en garde national. Album du Siège et de la Commune, Paris, 1871.
La guerre au XXe siècle, 1870.
Les Gargouilles inquiètes. Eau forte, 1914.
Le dernier matin du pont de Compiègne, 1914.
Couverture du livre La Vie Electrique. Le Vingtième Siècle, 1892.
illustration La Vie Electrique. Le Vingtième Siècle, 1892
Le théâtre chez soi par le téléphonoscope. Le Vingtième Siècle, 1882.
Dans l'omnibus Madeleine-Bastille. Le phonographisme.
Les Photo-Peintres (autoportrait). Dessin pour La Vie électrique, 1892.
La sortie de l'Opéra en l'an 2000, 1882.
Couverture de son roman : Voyages très extraordinaires de Saturnin Farandoul dans les 5 ou 6 parties du monde et dans tous les pays connus et même inconnus de M. Jules Verne. 1879.
(Saturnin Farandoul adopté à l'âge de 4 mois, par des singes après un naufrage… roman évoqué ici-même)
Le Cirque parlementaire. "Une" de La Caricature, 23 novembre 1889.
Pour finir (jusqu'à la prochaine) et rester raccord avec le thème premier de ce blog, une planche façon "séquence narrative séquentielle":
Première visite à l'Exposition. Dessin paru dans La Caricature du 1er juin 1889.
Après ce petit échantillon de l'œuvre de Robida, on va s'arrêter là pour aujourd'hui, mais on y reviendra…
Liens :
Portrait-charge d'Albert Robida dessiné par Uzès (Achille Lemot).
"François 1er faisant travailler aux remparts de Paris", François 1er, le roi chevalier, de Georges G. Toudouze, 1909.
Le Connétable de Clisson rapporté à son Hôtel après une tentative d'assassinat, en 1392. Gravure pour Le Cœur de Paris. Splendeurs et Souvenirs, 1896.
Gargantua devant Paris, Les Œuvres de Rabelais, 1885.
Robida dédicaçait ses ouvrages, qu'il offrait à ses amis ou des personnalités, en réalisant des aquarelles sur la page du faux-titre du livre.
En chaise à porteur.
La Tournelle et la Porte Saint-Bernard au XVI è siècle, (dessous) Pont emporté par la débâcle de la Seine en 1616. Pour Le Cœur de Paris et Paris à travers l'histoire, 1896.
Le triomphe de l'industrie. Dessin aquarellé.
Les Ancêtres, lithographie éditée par la Société de l'Europe anti-prussienne, Paris, 1870.
Le Temple protestant, rue Saint-Antoine, (dessous) Boulevard Beaumarchais, rue de la Bastille. Dessins de l'Album du Siège et de la Commune, Paris, 1871.
Autoportrait d'Albert Robida en garde national. Album du Siège et de la Commune, Paris, 1871.
La guerre au XXe siècle, 1870.
Les Gargouilles inquiètes. Eau forte, 1914.
Le dernier matin du pont de Compiègne, 1914.
Couverture du livre La Vie Electrique. Le Vingtième Siècle, 1892.
illustration La Vie Electrique. Le Vingtième Siècle, 1892
Le théâtre chez soi par le téléphonoscope. Le Vingtième Siècle, 1882.
Dans l'omnibus Madeleine-Bastille. Le phonographisme.
Les Photo-Peintres (autoportrait). Dessin pour La Vie électrique, 1892.
La sortie de l'Opéra en l'an 2000, 1882.
Couverture de son roman : Voyages très extraordinaires de Saturnin Farandoul dans les 5 ou 6 parties du monde et dans tous les pays connus et même inconnus de M. Jules Verne. 1879.
(Saturnin Farandoul adopté à l'âge de 4 mois, par des singes après un naufrage… roman évoqué ici-même)
Le Cirque parlementaire. "Une" de La Caricature, 23 novembre 1889.
Pour finir (jusqu'à la prochaine) et rester raccord avec le thème premier de ce blog, une planche façon "séquence narrative séquentielle":
Première visite à l'Exposition. Dessin paru dans La Caricature du 1er juin 1889.
Après ce petit échantillon de l'œuvre de Robida, on va s'arrêter là pour aujourd'hui, mais on y reviendra…
Liens :
- Le site de Albert Robida.
- Le blog : Albert Robida et son blog.
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Allez, merci d'être passé et à la prochaine !
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Chouette - même si quelque peu éloigné de mes goûts.
RépondreSupprimerBon, c'est vrai que ces dessins ont 150 ans au compteur. Mais ce côté "vieillot" donne quelques fois l'impression qu'ils sortent d'un Pilote ou Métal, quand ils faisaient des parodies "dans le style de". Avec même un côté décalé, comme par exemple dans le dessin "l'omnibus Madeleine-Bastille" avec la gamine écoutant de "l'économie politique".
SupprimerLe style Robida (surtout ses machines volantes) est un peu le maître étalon pour les "parodies d'anticipation" (la couv du "Chasseur Déprimé" de Mœbius…)
Je profite des commentaires pour placer un avis qui devrait se trouver dans le billet ;-)