Un petit post rapide, en relation avec le précédent sur Raymond Poïvet (dessins au feutre) et, en particulier sur Tiriel abordé dans les commentaires.
On commence en regardant les douze première planches de Tiriel ; "L'Héritier d'un Monde", la bande scénarisée par Jean-Pierre Dionnet, parue dans Le Mensuel International des copains de Lucky Luke (n°5, juillet 1974), ensuite un court extrait des propos recueillis par Henri Filipini, le 29 novembre 1976, pour la revue Schtroumpf, Les Cahiers de la Bande Dessinée :
Un album est paru: une première fois aux éditions Fernand Nathan en 1975 : "Tiriel, Héritier d'un monde". Puis une seconde fois en 1982, aux Humanoïdes Associés.
Si l'idée venait à quelqu'un de le rééditer, on peut juste lui suggérer de revoir la colorisation :-) ou justement en profiter pour reproduire les planches originales.
Ci-dessous un petit extrait de l'entretien que Raymond Poïvet a accordé à Henri Filipini pour la revue Schtroumpf, Les Cahiers de la Bande Dessinée dans le numéro 33 (juin 1977). Dans ce court extrait on devine la personnalité entière de Poïvet. Si vous avez l'occasion de tomber sur ce numéro, je vous le recommande.
Allez, avant de se quitter, les couvertures des revues d'où sont tirées, via mon scan, toutes les "Zimages" de ce billet:
Merci d'être passé et à la prochaine !
☺
Il y a eut pas mal de bonnes BD dans ce mag "Lucky Luke" ; Gigi, Palacios, Bielsa, Blanc-Dumont, Poïvet ...sans parler des dessinateurs humoristes.
RépondreSupprimer"Tiriel" c'était une veine "mondes parallèles" en vogue à l'époque, sans doute issu des histoires à la Narnia encore peu connu, mais qui depuis ont donné "la balade du bout du monde" et autres mondes perdus, j'aimais bien mais ça a tout de même un peu vieilli comme scénario (et là les couleurs n'arrangent rien...).
Ce qui est amusant ici, c'est la figure récurrente, chez Poïvet, de cette femme déesse qu'on retrouve dans "Allo, nous avons retrouvé MIX 315", dans "Néfertari" , et dans d'autres de ses derniers travaux où les femmes dominatrices prennent le devant. Voir par là > https://www.bdzoom.com/54634/patrimoine/raymond-poivet-2eme-partie/
Ça a vieilli comme dirait Vasco mais Poïvet a le défaut de ses qualités : ça grande maîtrise formelle réaliste l’empêche quelque peu de créer de vrais personnages attachants. J’ai un peu le même problème avec Gillon - et les femmes de Hermann.
RépondreSupprimerGillon s'en sort mieux pour les persos "attachants" mais ça reste peut-être trop académique pour vivre véritablement en BD. Hermann, lui, sait faire vivre ses personnages mais ses femmes sont vraiment pas terribles, c'est sûr. Celles de Poïvet sont d'une autre trempe, pas vraiment attachantes mais souvent envoutantes, allant de la pin-up (l'aspect dessin de mode) à la statuaire classique ou la figure symboliste.
SupprimerEn revanche, quand Poïvet écrivait ses propres scénarios, notamment dans : Opus 4 (avec sa vision un brin pessimiste du monde), on rencontrait comme personnages principaux, un duo féminin "hors normes" composée de: Milsisse, que l'on imagine sans peine sortie d'un Fellini, accompagnée de sa novice "saphique-copine": Sankate.
SupprimerSi on parle des représentations féminines dans la bd (française), j'ai un petit faible pour les pétillantes héroïnes de Jean Graton… Heu!?… Non!… de Jean-Claude Forest ;-)
Elles sont très "modernes" les filles de Forest. Il a toujours eu le chic pour ça.
Supprimer